Ce bol ! Les cieux sont avec les dieux du stade et leur public. Avant le premier des deux concerts de U2 à Bruxelles, un joli soleil descend sur le Heysel où le public arrive comme à un pique-nique. Tranquille. Les abords du stade Roi Baudouin ont une improbable allure de kermesse ; la rue de Marathon est une terrasse que beaucoup n’ont pas envie de quitter.
Dommage car Interpol, ça vaut le coup d’oreille. Pour une fois qu’une première partie est cohérente avec la suite... Comme U2, Interpol est issu de la mouvance post-punk, plus tardive, certes, mais tout de même. Comme pour U2, Joy Division est l’un de ces phares sombres dans la nuit. Engoncés dans leur costume, on les prendrait plus pour des Londoniens que pour les New-Yorkais qu’ils sont, mais ils assurent sans sourciller. Dommage que le son ait tendance à la réverbération tournoyante. Assurer une première partie, même pour les meilleurs, est un art bien ingrat.
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