Photo Belga
C’est au son de “Space Oddity”, par David Bowie, que Bono et ses sbires ont fait leur entrée en scène : U2 a toujours su se placer dans le sillage des stars (inter)planétaires, tandis qu’apparaît évident le rapport avec le dispositif scénique, mi-crabe, mi-vaisseau spatial. La gigantesque scène quadrupède a, jusqu’ici, fait couler beaucoup d’encre. Ce qui est génial, c’est que, pendant les deux heures et quart de concert, elle a réussi à se faire oublier. La surface vert pâle et les pastilles orange qui recouvrent les quatre pattes absorbent et reflètent les éclairages dès que la nuit est tombée. L’écran cylindrique remplit sa fonction sans trop distraire de la musique et, à la fin, deux grandes boules à facettes réfléchissantes transforment en discothèque un stade dont les dimensions se réduisent. C’est si bien fait qu’à un certain moment, pour peu que l’on soit bien placé, l’on n’a même plus l’impression d’être dans un stade.
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