Par guytou 87
Bono (à droite), le chanteur leader de la formation rock irlandaise U2 et cofondateur de ONE et (RED), lors d’une table ronde avec Alicia Keys, artiste musicale et cofondatrice de Keep a Child Alive, lors de la journée mondiale de la lutte contre le sida au Jack Morton Auditorium du campus de l’université George Washington, le 1er décembre 2011 à Washington - Photo : Chip Somodevilla/Getty Images North America)
par Kathleen Hennessey
Le rockeur irlandais et militant de la lutte contre le sida, Bono se trouvait au Capitol Hill jeudi, laissant dans son sillage nombre de fans (reporters) et des louanges pour le Congrès.
Pour la journée mondiale de la lutte contre le sida, Bono et la chanteuse de R&B Alicia Keys ont rencontré en privé des législateurs pour booster le soutien continu à l’aide étrangère et exprimer leur appréciation. L’oeil rivé sur le climat partisan actuel au Capitol, Bono a atteint la bonne note pour charmer les législateurs débordés. Il a souligné le soutien des deux partis : Républicains et Démocrates.
"C’est probablement la seule chose sur laquelle l’Amérique semble d’accord. Nous vous serons éternellement reconnaissants et peut-être que seule une rock star irlandaise peut s’en sortir en l’affirmant", de confier Bono aux journalistes après cette rencontre au sommet. "Vous êtes très bons pour vous en vouloir dans ce pays, mais juste pour aujourd’hui vous devriez comprendre que vous avez personnellement — chaque contribuable de ce pays – dû payer pour que cinq millions de personnes restent en vie. Ce sont les Etats-Unis qui ont accompli cela. Et vous devriez en être très très fiers."
Les coupes dans les dépenses du Gouvernement ont été le focus primaire de ce Congrès et l’aide à l’étranger est devenue une nouvelle cible, particulièrement chez les Républicains. Bono et Keys ont reconnu la difficulté de prendre la défense des programmes de lutte contre le sida.
"A moins que les Américains ne se décident à franchir le pas, ça va être très très dur", a-t-il soulignant, ajoutant que les Républicains avaient envoyé un message des plus clair.
"Aucune inefficacité ne sera tolérée. Si vous pouvez montrer au peuple américain la raie valeur, que cet argent est bien dépensé, alors il suivra. Mais s’il y a le moindre soupçon sur la fait qu’il soit mal dépensé il y a zéro tolérance. Et nous sommes d’accord avec cela."
Interrogé sur ce que ça faisait de se trouver en présence des tous puissants – un groupe connu au Capitol sous le nom des Cardinals (NDLT : cardinaux, pas les oiseaux, les pontes de l’église ;-)) – notre diable d’Irlandais avait prévu le coup et s’en est tiré avec une pirouette.
"Je me suis toujours béni avant de rencontrer [le sénateur] Pat Leahy", a-t-il plaisanté.
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